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Clotho
Camille Claudel (1864-1943)
Exposée, dans sa version en plâtre, en 1893 à la Société nationale des Beaux-Arts, l'oeuvre s'inspire de la mythologie gréco-romaine. Une souscription organisée pour fêter Puvis de Chavannes en 1895 permet alors de commander à Camille Claudel une version en marbre (aujourd'hui perdue) qui fut achevée en 1897 et présentée en 1899 à la Société nationale des Beaux-Arts.
Clotho était la plus jeune des trois Parques qui présidaient à la destinée humaine. Présentée sous les traits d’une très vieille femme, la sculpture s’inscrit dans un dialogue artistique entre Rodin et Camille Claudel autour de la représentation de la vieillesse. Sur cette thématique, Rodin avait créé, en 1884-1885, Celle qui fut la belle Heaulmière, tandis que son praticien Jules Desbois, d’après le même modèle, réalisa en 1894 une Misère en terre cuite.
L’œuvre constitue également un des points de repère de la préoccupation claudélienne du destin dont on retrouve d’autres traces dans son travail. Emprisonnée dans ses cheveux comme dans des rêts qui pèsent sur sa tête de tout leur poids et semblent la paralyser, Clotho, présentée au salon en même temps que la Valse, en est la presque exacte antinomie.
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 16
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
1893
Dimensions :
H. 90 cm ; L. 49,3 cm ; P. 43 cm
Matériaux :
Plâtre
Numéro d'inventaire :
S.01379
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- Clotho(zip, 804.7 ko)