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Dernière Vision, L'Etoile du matin ou Avant le naufrage
Auguste Rodin (1840 -1917) ; praticien inconnu
Après la mort de Maurice Rollinat (1846-1903), le critique et historien d’art Armand Dayot demanda à Rodin, dont l’estime pour ce poète lui était connue, de réaliser son buste pour lui rendre hommage. S’il refusa de travailler sans modèle vivant, Rodin commença « sans but et pour [lui-même] un bas-relief que son talent prodigieux [lui] inspira ». Il en résulte une œuvre symbolique, écartant toute image de l’auteur défunt et issue d’éléments de sculpture préexistants dans l’œuvre de Rodin. La Tête de la femme slave aux cheveux défaits et celle de Saint Jean Baptiste ainsi que des mains disproportionnées semblent surgir d’un bloc de marbre dans une apparition onirique. Traduite en pierre, La Dernière Vision fut placée sur le mur extérieur de l’église de Fresselines (Creuse) où avait vécu l’auteur des Névroses. Le relief fut inauguré le 21 octobre 1906, en présence de Rodin. Le marbre du musée est un second exemplaire vendu par Rodin en 1907 à un collectionneur. Le musée en a fait l’acquisition en 1948.
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 10
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
1902
Dimensions :
H : 49,6 ; L : 66,8 cm ; P : 25,5 cm
Matériaux :
Marbre
Numéro d'inventaire :
S.01075
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- Dernière Vision, L'Etoile du matin ou Avant le naufrage(zip, 786.4 ko)