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Fragment d’un groupe des trois Grâces : torse féminin nu
Art romain
Acquis par Rodin entre 1895 et 1917.
Ce torse de femme, nu et sans tête, barré du bras d'une autre figure absente, est le fragment conservé d'un groupe des Trois Grâces, divinités romaines de la beauté. Rodin acheta ainsi, entre 1895 et 1917, une œuvre qui lui rappelait un poncif de son musée imaginaire, les Trois Grâces, conservé au musée du Louvre (MNB 3227, Ma 9), dont il possédait le moulage. Le fragment brisé avait pour lui toute la puissance du groupe entier. Le hasard de la cassure montrait l’association possible des figures entre elles, le lien qui demeure et la trace qui marque l’histoire de l’œuvre. Cette leçon de l'antique réapparait dans la sculpture de Rodin, dont elle renforce les compositions, avec le Torse avec main de squelette, par exemple. Comme l’écrit Rainer Maria Rilke dans son ouvrage consacré à Rodin : «[Il] commence par les endroits où le contact est le plus étroit, comme aux points culminants de l'œuvre ; là où quelque chose de nouveau se produit il entame son travail et consacre tout le savoir de son instrument aux apparitions mystérieuses qui accompagnent la naissance d'une chose nouvelle ».
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 17
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
Début du IIe siècle après J.-C.
Dimensions :
H. 43,5 ; L. 19,5 ; P. 14,4 cm
Matériaux :
Marbre blanc à grains fins
Numéro d'inventaire :
Co.00423
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- Fragment d’un groupe des trois Grâces : torse féminin nu(zip, 994.5 ko)