Icare, dit aussi Vulcain

Vue de l'oeuvre

- Diaporama

    Icare, dit aussi Vulcain

    Auguste Rodin (1840-1917)

    Annoté en haut à droite : Icare/bas et en bas : Vulcain/le soleil couchant

    Il existe moins d’une trentaine d’aquarelles de Rodin de couleurs aussi vives. La figure est au centre de la feuille et peut en déborder comme le fait ici le pied droit. Rodin maîtrise les bords du papier avec beaucoup de subtilité, n’hésitant pas parfois à « sortir du cadre ». La figure est colorée dans des tons chair relativement doux qui contrastent vivement avec le fond rouge. Celui-ci est rapidement coloré et l’on peut distinguer les coups de pinceau destinés à foncer le jus d’aquarelle. Le fait de circonscrire grossièrement la figure par la couleur est un procédé qui est familier à l’artiste et qui permet une mise en valeur brutale du nu. Cela signifie que Rodin cherche à rendre l’énergie du vivant et son mouvement plutôt que de s’intéresser à un rendu réaliste.

    Le titre provient des inscriptions que Rodin ajoute parfois sur ses dessins a posteriori quand il regarde ses œuvres une fois achevées. Le registre de l’Antiquité et de sa mythologie est souvent utilisé. On a le choix entre plusieurs interprétations selon le sens dans lequel on met le dessin. Alors que celui-ci est probablement réalisé d’après un modèle allongé sur un canapé, la figure est nommée Vulcain dans le sens vertical. La tête en bas, elle se transforme en un Icare qui tombe. Ce dernier thème apparaît également dans des sculptures. Il s’agit d’une des rares figures masculines dépeintes par Rodin, alors que la majorité de sa production concerne des nus féminins.

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    Date de réalisation :

    Vers 1900

    Dimensions :

    H. 32,5 ; L. 24,8 cm

    Matériaux :

    Crayon graphite et aquarelle sur papier

    Numéro d'inventaire :

    D.04253

    Crédits :

    © musée Rodin - photo Jean de Calan

    Informations complémentaires

    Iconographie

    • Icare, dit aussi Vulcain(zip, 528.8 ko)