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Iris, messagère des Dieux
Auguste Rodin (1840 -1917)
Issue de La Porte de l’Enfer, où elle se présentait couchée sur le dos, la figure est travaillée vers 1891 pour couronner le Monument à Victor Hugo, puis dotée d’ailes et disposée en position plongeante dans le second Monument à Victor Hugo de 1897. Dès 1894, cependant, agrandie, redressée et placée en position verticale, elle est fondue par A. Rudier ; on la trouve photographiée vers 1896-1898 devant La Porte de l’Enfer.
Iris, dans la mythologie, fait le lien entre le monde des hommes et celui des dieux. Sous le nom d’Iris, messagère des dieux, de Figure volante, voire d’Éternel tunnel, l’œuvre est à la fois symboliste, mythologique mais assume aussi une forte présence formelle. La position choisie par Rodin, qui évoque bien sûr L'Origine du monde (musée d'Orsay, Paris) de Gustave Courbet suscita le scandale mais aussi la fascination. Aérienne, dynamique, l’œuvre suggère les mouvements de danse du french cancan et l’écartèlement de la gymnaste. La position, l’absence de la tête et d’un bras resserrent le cadrage sur le sexe féminin.
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 15
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
Vers 1895 - Fonte réalisée par la fonderie Alexis Rudier (?) avant 1916
Dimensions :
H. 82,7 cm ; L. 69 cm ; P. 63 cm
Matériaux :
Bronze
Numéro d'inventaire :
S.01068
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- Iris, messagère des Dieux(zip, 992 ko)