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Je suis belle
Auguste Rodin (1840 -1917)
Le groupe apparaît dès 1880 au sommet du piédroit de droite de La Porte de l’Enfer, constitué à partir de La Femme accroupie, tenue à bout de bras par L’Homme qui tombe, dont le corps paraît alors s’arquer sous l’effort. Dit aussi L’Enlèvement, L’Amour charnel, ou La Chatte, le groupe prend son autonomie vers 1882 et s’inspire du texte de Charles Baudelaire, “ La Beauté “, tiré du recueil de poèmes Les Fleurs du mal (XVII) : « Je suis belle, ô mortels comme un rêve de pierre ».
L’œuvre illustre la technique des assemblages qui devient un des traits caractéristiques du travail de Rodin. Le sculpteur modifie ainsi profondément le sens de La Femme accroupie en la retournant, en la repliant tel un globe fermé, que l’homme soulève comme Atlas.
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – rez-de-chaussée, salle 7
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
1882
Dimensions :
H. 69,8 cm ; L. 33,2 cm ; P. 34,5 cm
Matériaux :
Plâtre
Numéro d'inventaire :
S.01292
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- Je suis belle(zip, 971 ko)