Rechercher sur le site
La Vague ou les Baigneuses
Camille Claudel (1864-1943)
Présentée dans sa version en plâtre au Salon de 1897, La Vague, comme Les Causeuses, est réalisée en grande partie de la main de Camille Claudel. Les trois petites femmes de bronze, identiques, plient les genoux avant de voir s’écrouler sur elles l’énorme vague de marbre-onyx qui les surplombe. On peut y voir une image de la destinée, comme dans d'autres œuvres de l’artiste à cette époque.
Le choix des matériaux semi-précieux, tel le marbre-onyx, place Camille Claudel dans la mouvance du sculpteur Charles Cordier et de l'attirance du temps pour les jeux de couleur et la polychromie naturelle des matériaux, où le bronze et les verts de la pierre se répondent.
Œuvre décorative où la lumière tient une grande place, la Vague d’inspiration japonisante est proche par la couleur et par la forme de l'estampe du peintre japonais Hokusaï (1760-1849), La Grande Vague de Kanagawa (1831) - première des quarante-six estampes composant les Trente-six vues du mont Fuji - et annonce des séries plus tardives de Camille Claudel - les Cheminées (Profonde pensée, Rêve au coin du feu) - où les alliances de matériaux jouent également un rôle essentiel.
L'œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 16
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
Découvrir les thèmes liés à l'œuvre
Date de conception :
1897-1903 (?)
Dimensions :
H. 62 cm ; L. 56 cm ; P. 50 cm
Matériaux :
Marbre-onyx, Bronze
Numéro d'inventaire :
S.06659
Crédits :
© Musée Rodin
Informations complémentaires
Iconographie
- La Vague ou les Baigneuses(zip, 960.2 ko)