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L'Homme qui marche
Auguste Rodin (1840 -1917)
Cette figure est née de l'assemblage d'une étude des jambes du Saint Jean-Baptiste et d'un torse, probablement aussi conçu pour celui-ci. Rodin les assembla vers 1900. Le modelé lisse des jambes contraste avec les crevasses du torse, ce qui accentue la référence à l'antique.
Après 1900, Rodin porta un nouveau regard sur l'antique, et il est certain que l'état fragmentaire dans lequel sont parvenues la plupart des sculptures gréco-romaines n'a pas été sans influence sur la réflexion du sculpteur. Il avait remarqué que cela ne diminuait en rien leur beauté ni leur pouvoir d'expression : "Voilà une main... cassée au ras du poignet, elle n'a plus de doigts, rien qu'une paume, et elle est si vraie, admirait-il, que pour la contempler, la voir vivre, je n'ai pas besoin des doigts. Mutilée comme elle est, elle se suffit malgré tout parce qu'elle est vraie." (Rodin, 1904).
Souvent considéré comme le symbole de la création pure enfin débarrassée du poids du sujet, L'Homme qui marche apparaît comme l'image même du mouvement.
L'Œuvre dans le musée
Collections permanentes – premier étage, salle 17
Les œuvres du musée sont susceptibles d'être prêtées. Leur présence n'est pas garantie.
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Date de conception :
1907 - Fonte réalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1913
Dimensions :
H. 213,5 cm ; L. 71,7 cm ; P. 156,5 cm
Matériaux :
Bronze
Numéro d'inventaire :
S.998
Crédits :
© Agence photographique du musée Rodin - Jérome Manoukian
Informations complémentaires
Iconographie
- L'Homme qui marche(zip, 1609.9 ko)